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L’alternance toujours en hausse !

    La DARES a publié début septembre les chiffres définitifs de l’alternance en 2021. La croissance de l’apprentissage s’est poursuivie, tandis que le nombre de contrats de professionnalisation signés est quant à lui reparti à la hausse.

    Premier constat : la dynamique de l’apprentissage, portée par la libéralisation du marché et la prolongation des aides exceptionnelles, ne faiblit pas. 733 200 nouveaux contrats d’apprentissage ont ainsi débuté en 2021, soit 38 % de plus qu’en 2020. Cette hausse fait suite à une augmentation, déjà forte, en 2020 (+44 % par rapport à 2019). 

    Comme la DARES le précise dans son rapport, cette dynamique est surtout portée par les apprentis de l’enseignement supérieur, du secteur tertiaire et employés par les entreprises de 10 salariés ou plus.

    Le profil des apprentis se transforme. Le niveau de la formation préparée et, de façon liée, l’âge à l’entrée ont continué d’augmenter l’an passé. Dans le secteur privé, qui représente 97 % des entrées, 60 % des contrats d’apprentissage commencés en 2021 préparaient à des formations de l’enseignement supérieur (+4 points par rapport à 2020).

    Si l’apprentissage correspond à de la formation professionnelle initiale, la professionnalisation relève quant à elle de la formation professionnelle continue. Selon le rapport de la DARES, 120 600 entrées en contrat de professionnalisation ont été comptabilisées en 2021, une donnée en augmentation pour la première fois depuis 2019 (+7 % sur un an). 

    Le profil des nouveaux bénéficiaires poursuit son évolution depuis 2018 : ils sont plus âgés (la part des plus de 30 ans a doublé), leur niveau d’études s’abaisse et ceux précédemment en recherche d’emploi sont plus nombreux. Du côté des employeurs, la part des entreprises de 250 salariés ou plus et de celles relevant des activités de soutien aux entreprises et des services principalement non marchands progresse.

    Les formations réalisées dans le cadre du contrat de professionnalisation ont préparé plus souvent qu’en 2020 à des diplômes ou titres professionnels de niveau inférieur au baccalauréat, voire à des certifications non reconnues.

    Consulter les chiffres de la DARES sur l’apprentissage